dans Chabatz d'entrar ! .... y'a bien un Z....patrickJJ a écrit : lundi 23 septembre 2024 18:49 la lettre "K" n'existe pas en Occitan,
le Z non plus il semblerait . . .
Patric JJ
Nos forumeurs ont du talent
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Magazine en Occitan
- phildu24
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Re: Magasine en Occitan
- Renaud LÄMMLI
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Re: Magazine en Occitan
Un exemple simple : voulès anà devient voletz anar. E tantoutun ieù vouoli pas li anà !
Le "z" est utilisé, en tout cas dans la graphie Occitane.
- patrickJJ
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Re: Magazine en Occitan
O.K pour le Z que j'utilise en signant Adishatzs,
plusieurs orthographes (faut que je consulte les dicos)....
plusieurs orthographes (faut que je consulte les dicos)....
- Pantoufle
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Re: Magazine en Occitan
Adieusiatz! 
Je vous conseille de jeter un œil à la graphie bounaudienne... Une horreur, du nom de celui qui a tué l'auvergnat.
Je vous conseille de jeter un œil à la graphie bounaudienne... Une horreur, du nom de celui qui a tué l'auvergnat.
- Renaud LÄMMLI
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Re: Magazine en Occitan
Je viens de lire un court texte sur cette prononciation : ce sont les instituteurs de la III° république qui ont imposé ce "eu", qui n'a aucun sens.
Dans la même veine, ma grand-mère niçoise, quand elle parlait en français, disait "la pointe de Robà Capeu" et "Font-Codà" pour ce qui se prononce en niçois : raoùba capèou et fouont càouda (mais qui s'écrit Rauba Capeù et Fuont Caùda)...
Luberounencs, drevilhas vous !
-
Toulin
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Re: Magazine en Occitan
Ce matin j'ai entendu à la télé que Robà Capeu signifie voleur de chapeau, est un endroit où ceux qui ne se méfient pas voient le vent leur voler leur chapeau.

- Renaud LÄMMLI
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Re: Magazine en Occitan
- phildu24
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Re: Magazine en Occitan
Attention malgré tout à ne pas confondre ou mélanger les "patois" locaux, des langues qui ont, elles, une tradition écrite et surtout une grammaire...
- de PECO
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Re: Magazine en Occitan
Adiu.
Dens lo men pais deus Pireneùs que's parla gascon .
Adishatz lo monde.
Amistats.
Bonjour.
Dans mon pays des Pyrénées on parle gascon .
Au revoir tout le monde.
Amitiés
Dens lo men pais deus Pireneùs que's parla gascon .
Adishatz lo monde.
Amistats.
Bonjour.
Dans mon pays des Pyrénées on parle gascon .
Au revoir tout le monde.
Amitiés
- Pantoufle
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Re: Magazine en Occitan
Quand j'ai appris l'occitan avec assimil, ils font des leçons en Occitan Langedocien Littéraire (ce qui est une bonne chose je trouve) puis ils font explorer tout les dialectes et de l'occitan médiéval aussi. J'étais un peu triste que certains dialectse comme le provençal prenaient toute la place quand d'autres avaient une leçon mais bon c'est comme ça. Le gascon reste très différencié des autres, c'est plus difficile à comprendre pour moi mais puisqu'il est plus vivant, on le voit souvent sur Òc-tv ou sur Lo Diari. Je dirais que les variants les plus simples sont les plus centraux (languedocien/provençal/vivaro-alpin), ceux qui ont le plus de points communs avec les autres. Les nords occitans (limousin/auvergnat) sont plutôt simple car plus influencés par les langues d'oils voisines, donc plus facile pour les francophones. Puis les plus éloignés du centre, les plus en contacts avec d'autres langues, sont plus difficiles à appréhender comme le gascon avec ses H et ses T
. Puis ya les petits groupuscules quasi isolés qui sont très specifiques comme l'aranais, l'occitan des vallées d'Italie et celui de la Guardia Piemontese, où il faut être fort pour comprendre ce qu'ils disent, je les trouve plus difficile que le médiéval.
Mais comme disais Maïté et Micheline dans un épisode de La Cuisine des Mousquetaires:
Maïté "... Enfin... (phrase en gascon) si vous voyez ce que je veux dire!"
Micheline: "Euh... J'ai pas compris mais c'est pas grave."
Et pour reciter Maïté : "Adisshatz a tos e a doman! Ah merde!"
Mais comme disais Maïté et Micheline dans un épisode de La Cuisine des Mousquetaires:
Maïté "... Enfin... (phrase en gascon) si vous voyez ce que je veux dire!"
Micheline: "Euh... J'ai pas compris mais c'est pas grave."
Et pour reciter Maïté : "Adisshatz a tos e a doman! Ah merde!"
- Geo
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Re: Magazine en Occitan
Patois, dialectes, langues régionales, langues officielles… il n’y a pas de réelle différence d’un strict point de vue linguistique. Il existe des langues propres à certains peuples qui ne sont même pas écrites, alors que des dialectes locaux font l’objet d’études approfondies, glossaires ou dictionnaires à la clé, avec production de toute une littérature dite patoisante – dans min coins, pas besoin d’aller chercher loin (le picard, autrement dit le « chtimi »).phildu24 a écrit : vendredi 27 septembre 2024 6:18 Attention malgré tout à ne pas confondre ou mélanger les "patois" locaux, des langues qui ont, elles, une tradition écrite et surtout une grammaire...
On peut classer par origine (langues germaniques, gaëlliques, latines…), on peut hiérarchiser (langues, dialecte, patois…), mais en l’absence de définitions claires, cette hiérarchisation est éminemment politique. D’où, en ces temps de fragmentation et de questionnements identitaires, des débats vite houleux
- Renaud LÄMMLI
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Re: Magazine en Occitan
- Pantoufle
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Re: Magazine en Occitan
Ah, c'est que ce monsieur se faisait appeler Piare Bounaud et adore tout mélanger. Il est très très critiqué par tout les universitaires. Il avait de grandes connaissances et a généré des sources précieuses, maid tout ses travaux cherchent à tirer la couverture à soi et instaurer une sorte de supériorité auvergnate (et un peu poitevine car il est de là bas par sa mère...) son ego a fait beaucoup de mal à tout ce qu'il aimait (la diggusion et la vulgarisation de l'auvergnat qui sont devenus encore mon accessibles au grand public qu'ailleurs. On a pas de calendratas ou de cours d'occitan/auvergnat dans le puy de dome par exemple.
-
Xenophon
- Gourou

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Re: Magazine en Occitan
A Lodève (Hérault), où j'ai passé ma petite enfance et suis fréquemment retourné depuis, l'occitan ne s'entend plus guère, voire plus du tout. Il n'était d'ailleurs pas question d'occitan : les gens du cru l'appelaient tout simplement "le patois".
Une expression savoureuse qu'employaient mes tantes lodévoises, nées respectivement en 1895 et 1905, pour éloigner les fâcheux :
"Vai cagar a la vinha e porta me la clau" (prononciation approximative, avec accent tonique en gras : "baï caga a la vinio é porto mé la claw". Les a de "vinha" et "porta" sonnaient un peu entre "a" et "o", c'est pourquoi je les ai notés "o", mais si je me souviens bien, ce "o" était très ouvert et faiblement prononcé).
Maintenant, je parle "pointu" et éprouve un peu la nostalgie de mon accent perdu.
Une expression savoureuse qu'employaient mes tantes lodévoises, nées respectivement en 1895 et 1905, pour éloigner les fâcheux :
"Vai cagar a la vinha e porta me la clau" (prononciation approximative, avec accent tonique en gras : "baï caga a la vinio é porto mé la claw". Les a de "vinha" et "porta" sonnaient un peu entre "a" et "o", c'est pourquoi je les ai notés "o", mais si je me souviens bien, ce "o" était très ouvert et faiblement prononcé).
Maintenant, je parle "pointu" et éprouve un peu la nostalgie de mon accent perdu.
-
Toulin
- Membre de l'association

- Messages : 7054
- Enregistré le : vendredi 10 septembre 2010 16:00
- Localisation : Aquitaine
Re: Magazine en Occitan
De Xenophon :
"A Lodève (Hérault), où j'ai passé ma petite enfance et suis fréquemment retourné depuis, l'occitan ne s'entend plus guère, voire plus du tout. Il n'était d'ailleurs pas question d'occitan : les gens du cru l'appelaient tout simplement "le patois"."
Pareil ici dans les environs d'Agen.
Le fait de traverser Garonne et d'aller au prochain village à 2 km et il y a déjà beaucoup de mots qui changent, car rive droite on est en Guyenne, alors que rive gauche on est en Gascogne (bien que toujours dans le Lot-et-Garonne), mais tous ces a priori devaient dater d'avant la création des départements .
Les anciens ne traversaient pas souvent le fleuve sauf lors de grands évènements, foires, mariages, fêtes de villages. Il n'y avait que lors des évènements familiaux que ça ce passait assez bien, sinon il y avait toujours des vannes échangées entre mecs beurrés (mais aussi quelques horions qui n'étaient pas perdus pour tout le monde).
Autres temps autres mœurs.

"A Lodève (Hérault), où j'ai passé ma petite enfance et suis fréquemment retourné depuis, l'occitan ne s'entend plus guère, voire plus du tout. Il n'était d'ailleurs pas question d'occitan : les gens du cru l'appelaient tout simplement "le patois"."
Pareil ici dans les environs d'Agen.
Le fait de traverser Garonne et d'aller au prochain village à 2 km et il y a déjà beaucoup de mots qui changent, car rive droite on est en Guyenne, alors que rive gauche on est en Gascogne (bien que toujours dans le Lot-et-Garonne), mais tous ces a priori devaient dater d'avant la création des départements .
Les anciens ne traversaient pas souvent le fleuve sauf lors de grands évènements, foires, mariages, fêtes de villages. Il n'y avait que lors des évènements familiaux que ça ce passait assez bien, sinon il y avait toujours des vannes échangées entre mecs beurrés (mais aussi quelques horions qui n'étaient pas perdus pour tout le monde).
Autres temps autres mœurs.
-
Benjamin
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- Enregistré le : samedi 18 août 2018 21:41
- Localisation : Saint-Brès (Gard), un catalan exilé.
Re: Magazine en Occitan
Ce qui est fascinant avec les langues comme le catalan ou l'occitan (je ne parle que de celles que je connais) c'est de voir combien elles étaient courantes, d'usage quotidien, dans les siècles passés c'est à dire avant l'imposition du français.
Pour exemple, nous avons en ce moment dans mon service une exposition sur Les Alésiennes à la fin du Moyen Age et il est délicieux de voir exposées côte à côte la charte de franchise de la ville, datée de l'an 1200, dans une version "officielle" en latin et dans une version "pratique" en langue d'oc afin que les consuls de la ville, fraîchement élus, puissent comprendre le texte qui allait leur permettre de gérer la ville.
Pour exemple, nous avons en ce moment dans mon service une exposition sur Les Alésiennes à la fin du Moyen Age et il est délicieux de voir exposées côte à côte la charte de franchise de la ville, datée de l'an 1200, dans une version "officielle" en latin et dans une version "pratique" en langue d'oc afin que les consuls de la ville, fraîchement élus, puissent comprendre le texte qui allait leur permettre de gérer la ville.