
Ballades Castelnauviennes
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Exposition de photographies
Salle d'exposition de l'hôtel de ville La Glacière
Avenue Roger SALENGRO
34170 CASTELNAU LE LEZ
Du 11 au 30 septembre 2009
Vernissage le 11 septembre 2009 à 19h
Genèse du projet
Au mois de Janvier 2006, le service de communication de la mairie de Castelnau le Lez me contacte et me propose un projet. Dans le cadre du CASTELNAU MAG de l’été 2006, la municipalité souhaite donner carte blanche à un auteur pour faire partager sa vision de la ville. Une demande qui me surprend, me ravit et me donne l’opportunité de prêter mes yeux pour partager mon amour de cette ville dans laquelle j’ai grandi. Après de vagues hésitations sur la démarche et l’approche, le projet mûrit dans ma tête. Je propose une ballade ponctuée de portraits dans le vieux Castelnau et les rives du Lez en noir et blanc. Le projet est accepté mais il m’est demandé pour des raisons éditoriales de travailler en couleur et en plus d’illustrer par quatre images les quatre chapitres du magazine.
Prises de vue, prises de tête
Travailler en couleur ! J’accepte mais je ne vois qu’en noir et blanc, je ne vis qu’en valeurs de gris.
Je commence ces photographies en deux temps. D’abord sur le papier j’organise le projet en chapitres à traiter car je connais les lieux : les vieilles ruelles, l’église, le Lez et des portraits de personnalités Castelnauviennes. Ensuite les sorties se font souvent aux mêmes heures le matin avant les dures lumières et le soir pour ses ombres rasantes. J’oublie le temps et dès que mon oeil se colle au viseur de mon calepin télémétrique tout s’organise alors. Des souvenirs d’enfance viennent à mon esprit. Les rentrées scolaires à l’école Jules Ferry, les moments passés enfant avec les copains.
Des odeurs m’envahissent, le pain de la boulangère que petit j’allais chercher avec ma mère, les produits du coiffeur.
Premières diapositives et premières visualisations. La couleur me séduit par sa douceur et son harmonie. Le chemin est tracé je le suis en me laissant libre de m’imposer des contraintes.
Au final environ quatre vingt instants sortent de la boite à lumière, une douce lumière qui se pose sur les ruelles. Le Lez défile sa torpeur. C'est le coeur de Castelnau le Lez qui parle.
