Il y a souvent eu des femmes exceptionnelles, dont Brigitte Friang qui n'était pas photographe mais journaliste, elle avait vécu la résistance, la déportation, les camps, la "marche de la mort" lors de la fuite des SS qui emmenaient les déportés à marche forcée.
Puis en rentrant à Paris elle s'est prise au collet avec un militaire français de l'après guerre qui voulait lui tirer les vers du nez pour savoir pourquoi elle s'était fait coffrer à Paris par la gestapo, elle lui a dit : "parce que nous faisions ce que vous n'aviez pas fait", le militaire qui n'était peut-être pas concerné n'avait pas apprécié.
Elle a elle aussi sauté au Vietnam du temps des américains pour son travail de reporter.
J'ai lu un de ses livres : "Regardes-toi qui meurs", dans lequel elle raconte son parcours, mais règle aussi quelque trucs qui la démangent "là où elle ne peut pas se gratter".
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