db8x11 a écrit :Et puis, pour photographier un vieux vélo rouillé le long d'un murs défraîchi, qu'est-ce que ça peut foutre !
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différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digisix
- philoup
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
- philoup
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
Même si on peut lire si-dessous: En fait cette formule ne correspond à aucune loi physique, elle constitue seulement un moyen pratique de codifier les combinaisons de réglages des appareils. Je ne crois pas que:
L'indice de lumination, qui varie de 1 unité à chaque fois que le niveau lumineux varie dans le rapport 2 ou 1/2, est en fait un logarithme à base 2, donc un logarithme binaire.

• n est l'ouverture relative de l'objectif utilisé (nombre sans unité)
• t est le temps de pose, exprimé en secondes
La conséquence immédiate de cette définition est que l'indice de lumination IL = 0 correspond à une ouverture de diaphragme de f/1,0 combinée à un temps de pose de 1 s.
Du point de vue purement scientifique, cette définition poserait un problème, puisque les indices de lumination sont donnés sans unité par un logarithme alors que l'un des paramètres utilisés correspond à un temps. En fait cette formule ne correspond à aucune loi physique, elle constitue seulement un moyen pratique de codifier les combinaisons de réglages des appareils. (Wiki book)
Car il s'agit d'une norme pour justement que tous puissent s'y retrouver, fabricants et usagers. Et cela reste de la physique tout de même.db8x11 a écrit : [...], selon les fabrications, deux cellules donneront des résultats différents en différentes couleurs de lumière, en différentes longueurs d'ondes.
L'indice de lumination, qui varie de 1 unité à chaque fois que le niveau lumineux varie dans le rapport 2 ou 1/2, est en fait un logarithme à base 2, donc un logarithme binaire.

• n est l'ouverture relative de l'objectif utilisé (nombre sans unité)
• t est le temps de pose, exprimé en secondes
La conséquence immédiate de cette définition est que l'indice de lumination IL = 0 correspond à une ouverture de diaphragme de f/1,0 combinée à un temps de pose de 1 s.
Du point de vue purement scientifique, cette définition poserait un problème, puisque les indices de lumination sont donnés sans unité par un logarithme alors que l'un des paramètres utilisés correspond à un temps. En fait cette formule ne correspond à aucune loi physique, elle constitue seulement un moyen pratique de codifier les combinaisons de réglages des appareils. (Wiki book)
Modifié en dernier par philoup le vendredi 15 mai 2015 19:16, modifié 1 fois.
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matb
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
Bonjour, merci, ça va chez vous ?Et puis, pour photographier un vieux vélo rouillé le long d'un murs défraîchi, qu'est-ce que ça peut foutre !
- db8x11
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
Comme tu dis, il s'agit de normes d'affichage qui ne correspondent pas à la réalité physique.
Au départ, il s'agit de semi-conducteurs dans lesquels les électrons peuvent sauter une barrière isolante quand ils atteignent une certaine énergie. Celle-ci leur est donnée quand ils sont frappés par un photon d'une énergie elle-même adéquate. Pour calibrer le phénomène, les semi-conducteurs sont dopés (pollués) par d'autres substances, diverses et en doses bien mesurées. Il ne reste plus qu'à récupérer les électrons pour les envoyer soigneusement amplifiés (encore d'autres semi-conducteurs) dans une bobine de cuivre qui fera dévier une aiguille, ou dans un compteur qui affichera une valeur.
Seulement voilà, il faut trouver les formules de semi-conducteurs qui répondent de manière bien linéaire, et dans une bande de fréquences déterminée mais allant quand même du simple au double. Regardez le tableau, entre les UV qui vous foutent des cancers et les infrarouges qui vous tiennent chaud l'hiver la différence est de taille, la fréquence double.
Et, de plus, toutes les fréquences ne sont pas forcément servies, le soleil n'émet pas en mêmes quantités dans toutes les fréquences. Ce que vous appelez "l'éclairement" global ne correspond pas à un total mesurable. Il n'y a que certaines quantités précises dans certaines fréquences précises. Et le tout est encore filtré par l'atmosphère, la couche d'ozone, les pollutions, et tout le bordel. Et on trouve même des gens qui utilisent des éclairages artificiels qui n'émettent que dans une longueur d'onde précise.
Alors les chimistes vont sélectionner les dopants qui donnent les résultats les plus favorables. Mais, selon les fabrications, selon les dopants et les dosages utilisés, selon la précision de ces dosages, on obtiendra une meilleure réponse dans les hautes fréquences, ou bien dans les basses, ou bien au milieu, ou encore aux extrêmes mais pas au milieu, etc...
Et à la fin, on trouve des photographes qui critiquent que la cellule Machin ne donne pas exactement le même diaph que la cellule Trucmuche dans tel ou tel cas. Merde !
Ondes_Fequences
Au départ, il s'agit de semi-conducteurs dans lesquels les électrons peuvent sauter une barrière isolante quand ils atteignent une certaine énergie. Celle-ci leur est donnée quand ils sont frappés par un photon d'une énergie elle-même adéquate. Pour calibrer le phénomène, les semi-conducteurs sont dopés (pollués) par d'autres substances, diverses et en doses bien mesurées. Il ne reste plus qu'à récupérer les électrons pour les envoyer soigneusement amplifiés (encore d'autres semi-conducteurs) dans une bobine de cuivre qui fera dévier une aiguille, ou dans un compteur qui affichera une valeur.
Seulement voilà, il faut trouver les formules de semi-conducteurs qui répondent de manière bien linéaire, et dans une bande de fréquences déterminée mais allant quand même du simple au double. Regardez le tableau, entre les UV qui vous foutent des cancers et les infrarouges qui vous tiennent chaud l'hiver la différence est de taille, la fréquence double.
Et, de plus, toutes les fréquences ne sont pas forcément servies, le soleil n'émet pas en mêmes quantités dans toutes les fréquences. Ce que vous appelez "l'éclairement" global ne correspond pas à un total mesurable. Il n'y a que certaines quantités précises dans certaines fréquences précises. Et le tout est encore filtré par l'atmosphère, la couche d'ozone, les pollutions, et tout le bordel. Et on trouve même des gens qui utilisent des éclairages artificiels qui n'émettent que dans une longueur d'onde précise.
Alors les chimistes vont sélectionner les dopants qui donnent les résultats les plus favorables. Mais, selon les fabrications, selon les dopants et les dosages utilisés, selon la précision de ces dosages, on obtiendra une meilleure réponse dans les hautes fréquences, ou bien dans les basses, ou bien au milieu, ou encore aux extrêmes mais pas au milieu, etc...
Et à la fin, on trouve des photographes qui critiquent que la cellule Machin ne donne pas exactement le même diaph que la cellule Trucmuche dans tel ou tel cas. Merde !
Ondes_Fequences- Oriu
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
Pour les anxieux de l'influence du chromatisme sur la mesure de lumière Sekonic a pensé à vous
http://www.sekonic.com/products/c-700/overview.aspx
Encore faut il savoir s'en servir et adapter ça à la sensibilité spectrale des films N&B et couleur
Encore faut il savoir s'en servir et adapter ça à la sensibilité spectrale des films N&B et couleur
-
Toulin
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
db8x11
Je n'ai pas tout compris, mais je pense aussi qu'il y a des jours où ça s'évapore.
Heureusement, il reste le bracketing qui raccourcit les films, surtout en MF.

Je n'ai pas tout compris, mais je pense aussi qu'il y a des jours où ça s'évapore.
Heureusement, il reste le bracketing qui raccourcit les films, surtout en MF.
- philoup
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
Soit, mais constructivement parlant quoidb8x11 a écrit :
Et à la fin, on trouve des photographes qui critiquent que la cellule Machin ne donne pas exactement le même diaph que la cellule Trucmuche dans tel ou tel cas. Merde !
(On a quand même le droit de prendre des photos ou pas?
Quid de l’œil de de la règle du f/16 à l'aune de ce que tu racontes
[EDIT] [EDIT]: Hormis:
[EDIT]: PS: le but de l'exercice, mesurer l'indice de lumination, est d'obtenir une exposition correcte, optimale, à terme pour se servir du Zone système d'Adamsdb8x11 a écrit : Alors, à moins de pouvoir analyser exactement le nombre de photons reçus en chaque longueur d'onde et de connaître la sensibilité de votre film pour ces mêmes longueurs d'onde, ne vous prenez pas la tête avec l'exactitude des diaphragmes. La meilleure solution est d'utiliser toujours le même film et la même cellule. Vous en prendrez alors l'habitude et vous saurez machinalement interpréter les réglages en fonction du sujet et du moment.
(Ansel, pas la famille
Môsieur (db8x11) fait peut-être de la photographie horlogèrematb a écrit :Bonjour, merci, ça va chez vous ?Et puis, pour photographier un vieux vélo rouillé le long d'un murs défraîchi, qu'est-ce que ça peut foutre !
(Pour l'histoire), la photographie horlogère a abandonné récemment l'argentique pour le numérique pour des questions de formats et de standardisation de l'impression (journaux, agences de pub). L'école de photographie de Vevey (CH) donne pour la dernière fois l'argentique dans son programme, ou un truc comme ça. Ha! les djeuns, j'vous jure ma pôv' dame...
Modifié en dernier par philoup le mercredi 17 juin 2015 12:39, modifié 3 fois.
- philoup
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
Tu es un poète. :fleurs:Toulin a écrit :
Je n'ai pas tout compris, mais je pense aussi qu'il y a des jours où ça s'évapore.
Modifié en dernier par philoup le mercredi 17 juin 2015 12:38, modifié 2 fois.
- philoup
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Re: différence de mesure entre cellule Rollei et Gossen Digi
[EDIT 17 juin 2015:]
ça me surprend, faut que je me renseigne mieuxphiloup a écrit : L'école de photographie de Vevey (CH) donne pour la dernière fois l'argentique dans son programme, ou un truc comme ça. Ha! les djeuns, j'vous jure ma pôv' dame...