
J'arrête avec le RER après, promis. Mais j'aime bien l'assemblage !
(merci à Franck d'h0lg4.org pour l'idée !)
bien !Michel Bouge bouge a écrit :Non, je garderai cette association là, après j'arrête j'ai dit !
interessant. on sent l'experience personnelle. neanmoins, je pense tout simplement qu'il ne faut pas arreter de cheaper, il faut juste avancer vers le non cheap, petit à petit.Georgesh a écrit :Puisque nous avons le bonjour d' Olga, je reviens commenter la démarche. L' association de 2 images retenues dans une série, réunies pour leur donner une cohérence, le début d' un récit suggéré, implicite, ou explicite.
Comme pour parler sur h0lg4, c' est du non cheap.
Mais la démarche ressemble fort à celle des lomographes , autres cheapers affirmés. L' ambassadeur de la lomographie a fait son miel du shoot instinctif, et les murs de lomographie sont construits par association de shoots . mais après la prise de vues, une fois les photos prises. Avec un sens donné à quelques vues seulement, retenues parmi un grand nombre. Choisies après coup.
Comme si après une rafale de shoots, seuls quelques uns méritaient d' être mis en valeur.
J' aurais tendance à privilégier une démarche différente. C' est au cours du reportage , sur le terrain, dans le viseur, que je commence mon choix. mon choix de sens. Avant même de déclencher, je construis un projet. Le kaleidoscope brouillon et urbain est un impressionisme trop riche que le photographe simplifie par ses choix.
Il faut arrêter de cheaper.
tErU a écrit : mais tout aussi bien MBB ne vois pas les choses ainsi.
Georgesh a écrit :tErU a écrit : mais tout aussi bien MBB ne vois pas les choses ainsi.
Je croyais qu' on était sur un fil de critique d' images. Excusez-moi.
Ouf, j'ai un peu de temps dispo pour répondre, ça se fait rare ces temps ci !Georgesh a écrit :Puisque nous avons le bonjour d' Olga, je reviens commenter la démarche. L' association de 2 images retenues dans une série, réunies pour leur donner une cohérence, le début d' un récit suggéré, implicite, ou explicite.
Comme pour parler sur h0lg4, c' est du non cheap.
Mais la démarche ressemble fort à celle des lomographes , autres cheapers affirmés. L' ambassadeur de la lomographie a fait son miel du shoot instinctif, et les murs de lomographie sont construits par association de shoots . mais après la prise de vues, une fois les photos prises. Avec un sens donné à quelques vues seulement, retenues parmi un grand nombre. Choisies après coup.
Comme si après une rafale de shoots, seuls quelques uns méritaient d' être mis en valeur.
J' aurais tendance à privilégier une démarche différente. C' est au cours du reportage , sur le terrain, dans le viseur, que je commence mon choix. mon choix de sens. Avant même de déclencher, je construis un projet. Le kaleidoscope brouillon et urbain est un impressionisme trop riche que le photographe simplifie par ses choix.
Il faut arrêter de cheaper.
hier soir, j'ai passé un petit bout de temps à regarder des aquarelles de Hugo Prat, celles qu'il a fait en repérage de l'album "à l'ouest d'eden", dont l'action est ancrée dans la corne de l'afrique. le travail de "repérage des ombres portées", de "recherche des sources de lumière" etc... est palpable, spécialement le travail sur les visages. il extrait les lignes essentielles de l'image qu'il perçoit et retranscrit, avant de se concentrer sur leur usage pour le récit qu'il souhaite construire. l'aquarelle est un média fascinant pour ça. c'est à la fois antinomique avec la photographie pour la part technique de l'acte, et en même temps profondément convergent sur le plan de la démarche. en regardant ces aquarelles, j'y ai senti quelquechose qui a directement à voir avec ce que tu décrit, georges.Georgesh a écrit : C' est assez proche du travail de dessinateur de BD. Etude d' expressions, de looks, d' apparences. Je suis beaucoup plus proche d' un monde qui , faute de temps, m'était étranger. Il n' en reste rien? Voire.
Puisque je fais appel à d' autres supports utilisateurs d' images, la BD, naturellement, mais aussi les associations sensorielles, dont l'image n' est qu' un élément, je définis le diptyique, et surtout le triptyque, comme le début d' un récit imagé, qui posséde un scénario, et qui n'est qu' un premier pas vers le roman-photo, le film d' animation, la nouvelle illustrée. Pour simplifier, c' est le début d' une planche façon BD.TheMaxou a écrit :Autre précision en rapport avec la démarche de dyptique ou triptique. J'ai du mal à saisir ce genre de composition. C'est peut être bête ou simpliste mais pour ma part, une photographie réussie se suffit à elle-même sauf si la composition a été pensée auparavant et cherche à faire passer un message. Je ne comprends pas la démmarche qui consiste à créer "artificiellement" des liaisons entre des photographie a posteriori...
L'association de deux photographies ne donnent pas nécessairement un message fort et clair. Bien souvent, une seule photographie permet de faire passer bien mieux un message.
Ton opinion MBB, m'intéresse particulièrement. En fait, pourquoi cherches tu très souvent à associer tes photographies ?